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NADINE SHAH – Ville Morose

Piano-voix à tomber et textes à frissons pour ce mood of the day… Une petite merveille à la beauté renversante, à la poésie noire mais d’une justesse folle… ?

Mise à jour octobre 2014 : La version française ayant été supprimée de Youtube pour des raisons de droits d’auteur, le dilemme est résolu et c’est donc finalement la version anglaise qui illustre cet article… Mais Ville Morose est toujours disponible via Soundcloud… ^^

C’est le genre de morceau à vous scotcher sur place dès la première écoute, à vous secouer le cœur pour mieux sonder les tréfonds de votre âme… Pfffffiiiiiooooou ! ^^ Encore une superbe découverte à mettre sur le compte de Radio Nova, dont la réputation de dénicheuse incontestée de perles musicales n’est plus à faire depuis longtemps, mais moi je la dois à ma copine Dorothée, dont le mur Facebook est pour le coup lui aussi toujours bien fourni en petits bijoux… (Merci Mam’zelle Do’ ! ^^).

Le gros dilemme avec ce chef d’œuvre d’émotions, le tout premier titre écrit et composé il y a 4 ans par l’artiste anglaise d’origine mi-pakistanaise, mi-norvégienne Nadine Shah, c’est qu’il existe en deux versions. La version originale en anglais, Dreary Town (moods folk, dark & in love) somptueusement clipée par ailleurs façon instantané désenchanté de vie de couple et son lot de jalousie dévastatrice, et la version traduite en français qui en a découlé il y a quelques mois, lui conférant une nouvelle saveur et un charme encore un peu plus vénéneux, Nadine Shah admettant elle-même que la langue française lui va beaucoup mieux que l’anglais… Et du coup notre cœur ballotant a finalement opté pour celle-là.

Après avoir débuté comme chanteuse de jazz à 17 ans, la jeune artiste nourrie depuis sa plus tendre enfance par les voix de Nina Simone et d’Ella Fitzgerald, s’est vite mise à composer et c’est naturellement vers le folk rock qu’elle s’est tournée, munie de son fidèle piano et de sa voix sombre et terriblement envoûtante.

Elle sort deux premiers EP, Aching Bones en novembre 2012 suivi de Dreary Town en avril 2013, avant de publier en juillet dernier chez Apollo Records son premier album, Love Your Dum and Mad, contrepèterie inspirée et titre très personnel puisqu’à travers lui la belle y fait référence à plusieurs proches touchés par la maladie mentale, dont l’un de ses meilleurs amis, l’artiste peintre Matthew Stephens-Scott aujourd’hui disparu et dont l’une des œuvres a d’ailleurs été choisie par Nadine pour illustrer la pochette de l’album.

Un recueil de 11 titres gorgés d’émotions et de folie douce, ténébreux et vibrants comme Aching Bones (moods rock & dark) pour ne citer que lui, et un opus produit par Ben Hillier (Depeche Mode, Blur…) qui lui vaut depuis sa sortie des comparaisons flatteuses mais légitimes avec la grande PJ Harvey, Nick Cave ou Patti Smith, pointures du rock dark que la belle découvrira pourtant sur le tard.

A noter qu’après plusieurs dates françaises en mars dernier dont le Festival Les Femmes s’en Mêlent, Nadine Shah sera à l’affiche du Bad Bonn Festival Kilbi en Suisse le 30 mai, du Oya Festival à Oslo début août ou au Festival Number 6 à Portmeirion en Angleterre début septembre.

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