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THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE – If Love is the Drug Then I Want to OD

Une chevauchée psychédélique et intemporelle pour ce mood of the day… Un trip rock à travers paradis artificiels et limbes narcotiques à vous rendre vite dépendant…

C’est l’un des groupes de rock les plus prolifiques de sa génération et sûrement l’un des plus perchés aussi. Fondé en 1990 à San Francisco par Anton Newcombe, Matt Hollywood, Ricky Rene Maymi, Patrick Straczek et Travis Threlkel, The Brian Jonestown Massacre a sorti pas moins de 13 albums studios depuis ses débuts (dont le dernier en date, Aufheben, est sorti en 2012), auxquels s’est ajoutée au fil des ans toute une flopée de compilations, d’EP et de singles aux noms sciemment connotés, tels que Methodrone, Smoking Acid, Prozac vs Heroin ou encore comme ici, If Love is the Drug  Then I Want to OD. 

Sorti en 2003 sous la forme d’un vinyle 4 titres, ce morceau bien planant dédié à l’amour et à la drogue, pour ne pas dire à l’amour de la drogue, est réapparu quelques années plus tard, en 2011 précisément, sur la compilation The Singles Collection (1992-2011), un double album comprenant 22 morceaux remastérisés, dont 14 n’étaient jusqu’alors sortis que sur vinyle. Un petit échantillon de l’univers inspiré et débauché d’un groupe directement influencé par The Velvet Underground, My Bloody Valentine, The Jesus and Mary Chain et évidemment The Rolling Stones, dont le nom du guitariste fondateur sera associé au suicide collectif de Jonestown au Guyana (qui coûta la vie à plus de 900 adeptes de la secte Le Temple du Peuple en 1978) pour baptiser le groupe.

Tête pensante du groupe complètement accro à l’héroïne, Anton Newcombe, auteur compositeur et musicien chevronné (il joue plus de 80 instruments), est le seul membre fixe (sans mauvais jeux de mots) à avoir perduré au sein du groupe, qui a quand même vu passer depuis ses débuts plus d’une soixantaine de membres, qui partiront pour mieux revenir ou finiront par intégrer d’autres groupes de rock, comme lassés des frasques de leur gourou tout perché, réputé pour avoir saboté pas mal de leurs concerts sous l’effet de la drogue.

Mais n’empêche que malgré leur renommée de junkies invétérés et le sacré bordel qui entoure le groupe, le Brian Jonestown est resté fidèle à lui-même toutes ces années, assumant pleinement son indépendance proclamée loin des majors de la World Music Company, avec l’ambition suprême de conserver le caractère diabolique de leur musique (D’où le nom du label d’Anton Newcombe, Keep Music Evil…), et ça c’est quand même suffisamment rare pour être souligné… : )

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